R.A.C.P.

Jusque dans les années 90, le Berger des Pyrénées était omniprésent au sein de la chaîne Pyrénéenne.

 

Petit à petit il fût remplacé par d'autres races étrangères mais quelques éleveurs ovins et bergers transhumants passionnés, ont continué à l'utiliser, à le sélectionner pour sa rusticité, sa sobriété, sa capacité de travail et ont œuvré à la conservation de son atavisme.

 

De nouveau, des bergers l'utilisent en binôme avec leur border collie.

 

Le rôle du Berger des Pyrénées est de rassembler et conduire le troupeau, à l'inverse du Montagne des Pyrénées qui, lui, reste au sein du troupeau jour et nuit pour sa protection.

 

C'est un travailleur infatigable, proche des brebis, utilisant sa voix et si nécessaire, il n'hésitera pas à faire valoir son autorité par un léger pincement des jarrets. Son caractère vif et bien trempé en fait un chien de qualité.

 

Il est également très proche de son berger qu'il ne quitte pas des yeux, à l'affût du moindre ordre, ils forment un véritable binôme. Il a gardé de ses origines montagnardes une adaptation aux températures extrêmes, une vivacité d'esprit ainsi qu'une capacité de grimpeur hors pair.

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L'apprentissage du Berger des Pyrénées au troupeau devra être rigoureux car il faut savoir jongler entre son esprit d'initiative et sa témérité. Mais une fois instruit il devient l'auxiliaire indispensable du berger dans son travail quotidien.

 

En 2009 un EATT (examen d'aptitudes au travail sur troupeau) a été créé par Véronique Farnoux au sein de la RACP pour tester l'instinct et la motivation au troupeau, pour permettre d'élargir la génétique orientée sur le travail.

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POINTS FORTS :

• *Grande résistance physique

• *Très proche du berger

• *Caractère vif et bien trempé

• *Léger, rapide, fait pour le travail en montagne

 

POINTS FAIBLES :

• *Aboiements (qui peuvent être atténué)

• *Travail très proche du troupeau

• *Morsures

 

Malheureusement très peu de Bergers des Pyrénées s'orientent sur le travail au troupeau d'où son atavisme plus ou moins étouffé par des années d'élevage sans travail.

Et pour finir, je reprendrai une phrase de Pierre Trolliet : "Pour moi, le plus beau Berger des Pyrénées est celui que l'on regarde travailler"

 

Christine Marey